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Des princes au potagerDes princes au potager
Des princes au potagerDes princes au potagerDes princes au potager
Des princes au potagerDes princes au potager
     Pour les habitants des trois châteaux en quel lieu se transporter sinon au Potager des Princes ?
 
C'est la visite que choisit Sylvie Marié pour les jeunes princes et princesses du Domaine des Trois châteaux chapeautés par leurs familles. Et comme elle a su rallier à la cause des enfants Yves Bienaimé, fondateur de ce potager exceptionnel, généreusement ce dernier offrit les entrées à tous, enfants, parents et accompagnateurs.
 
Cet après-midi d'octobre était doux et se prêta donc à une promenade joyeuse et libre dans ce jardin imaginé pour rappeler le potager de Louis XIV à Versailles,  à l’emplacement où le Grand Condé avait fait construire une faisanderie. 
 
Le lieu est vallonné, plein de surprises et de sentiers, traversé par un cours d'eau. Halloween approchant,  les citrouilles et autres Cucurbitacées y faisaient de jolies tâches oranges sur le vert de l'herbe encore vif. Les enfants y gambadèrent en tous sens, passant de la bambouseraie où les accueillaient sorcières et têtes de morts, au village des lapins - un seul était visible allongé et somnolent. Les autres étaient ils à l'abri ou avaient ils fait un délicieux civet parfumé aux herbes du Potager ? Après l'enclos des poules, on s'arrête devant la daine solitaire, à la robe beige tachetée de blanc, qui s'ennuie derrière le grillage.  A côté les chèvres ont belle allure juchées sur des rochers, indifférentes à la marmaille qui les appelle. Leurs deux chevreaux, nés en mars et en août, nous dit leur carte d'identité, sont à l'abri au fond sous un auvent. Dommage !  On aurait aimé les voir de près et caresser leurs museaux. 
On enjambe le pont en se méfiant du cygne dit "dangereux" qui glisse sur l'eau, séparé des cancanages des canards. Des oies (? ) aux couleurs étonnantes traversent le chemin d'un pas lent. Elles savent que leurs plumes aux dessins si fins, tracés par un peintre d'exception, captent les regards. 
Partout il y a à voir et à découvrir. Et les enfants ne se lassent pas. Les mères suivent ravies comme eux, bavardent entre elles, détendues, et surveillent les petits qui s'éloignent un peu trop. Abou !! Où est Abou (3 ans) ?  Les poussettes sont là aussi. Maté a le nez cabossé par une chute à trottinette. Deux petites filles habillées en princesses roses chevauchent une tortue de bronze, tandis que la vraie grosse tortue reste inerte sur la terre tournant le dos résolument. Vika veut caresser les poneys, Bintou (9 mois) au chaud sur le sein de sa mère se balance sans demander son reste, Elaé s'accroupit pour mieux voir les poules. Dachi est désespéré car il ne voit pas de dinosaures. Modibo et Tidiane jouent à cache cache. Harouna se fait peur en traversant les toiles d'araignées. Il y a des plaisirs pour tous.
Oublié un moment l'enclos de Coye-la-forêt.
 
Comme la visite a lieu pendant les vacances, elle est agrémentée d'animations. Place à la course de poules sur une perche en bambou. Des paris sont même lancés pour savoir qui gagnera, Manou la petite poule noire débutante ou Nono bien emplumée, volatile de concours s'il en fut.
Tout cela n'intéresse pas trop Ohana (2 ans ) qui se tortille et pleure sur les genoux de sa mère.  Vite la sucette dans la bouche et la paix revient. 
 
Dans la prairie nous attend Fuego. Un berger des Pyrénées noir et blanc au talent exceptionnel. Serge son  maître sait le faire filer comme le vent pour rabattre quatre pauvres moutons apeurés, les mener de gauche à droite, les encercler et les contraindre à regagner l'enclos. Succès, applaudissements, nous sommes ébaubis !
 
Direction le "lapinodrome", là où les lapins s'adonnent à la course d'obstacles. Ce que les enfants préfèrent, c'est toucher. L'animatrice prend le temps de leur laisser caresser la si douce fourrure des trois lapins, le roux, le noir et le tigré.  Comme ils ont pu toucher aussi  du bout des doigts les plumes des poules. Le délice ! Toucher c'est comme s'approprier ou apprivoiser. 
 
 
Et comme une après midi ne se finit jamais sans un goûter, Sylvie a eu l'autorisation de laisser tout le groupe goûter dans la guinguette au bord de l'eau. En cet endroit les gâteaux furent meilleurs et vite avalés. Il ne resta plus rien dans les sacs.
 
On reprit lentement le chemin de la sortie en passant le long des buis en nuages, puis par la roseraie et le potager.  On sentit le romarin sur ses doigts, on cueillit une branchette de thym (est-ce que je peux en prendre un petit peu,  mon fils tousse beaucoup en ce moment), on regarda les dernières roses de la saison...
 
Yves Bienaimé était là pour saluer notre départ, et il fut chaleureusement remercié. Grâce à lui, nous avions pu pendant quelques heures dans le potager qu'il a créé nous prendre pour des princes.
Mais chacun  sait que tout enfant est un prince, qu'il vive à Chantilly, à Coye-la-forêt...  ou bien ailleurs....
Des princes au potager
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Tag(s) : #les chroniques de Marie Louise
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